Notre devise: Vers le réel par le virtuel!
L’encyclopédie sur la mort veut s'intéresser à ce phénomène sous ses multiples aspects et ses diverses modalités.
Encyclopédie sur les transformations que l'homme opère en lui-même au fur et à mesure qu'il progresse dans la conviction que toute vie se réduit à la mécanique.
Tout le monde en conviendra : c'est au sort qu'elle réserve aux plus vulnérables de ses membres que l'on peut juger de la qualité d'une société. Aussi avons-nous voulu profiter ...
L'Encyclopédie de la Francophonie est l'une des encyclopédies spécialisées qui se développent parallèlement à l'Encyclopédie de l'Agora.
Ouvrage évolutif et bilingue engagé à documenter la surmédicalisation, la surmédicamentation, la corruption du savoir médical, la pharmas-co-dépendance et les intérêts particuliers.
Quand les nombres et les figures Ne seront plus la clef de toute créature, [...] Alors s'évanouira devant l'unique mot secret Ce contresens que nous appelons réalité....
Ce Dictionnaire s’efforce de sonder l’âme des réalisateurs afin de dégager les invariants de leurs travaux.
Après la Commission Gomery, la Commission Charbonneau! À quelles conditions pourrions-nous en sortir plus honnêtes… et plus prospères
Un nouveau site consacré au dialogue entre croyants et non-croyants a été créé. Son titre « L’hypothèse Dieu » annonce-t-il un vira...
L'appartenance c'est le lien vivant, la rencontre de deux Vies : la nôtre et celle de telle personne, tel paysage...Quand la vie se retire, le sentiment d'appropriation se substitue au ...
Nous sommes des botanistes amateurs. Notre but est de partager un plaisir orienté vers une science complète où le regard du poète a sa place à côté de celui du botaniste, du généticien, du gastrono...
Sur les traces de Louis Valcke (1930-2012), professeur, philosophe, essayiste, cycliste, navigateur et pèlerin. Spécialiste mondial de l’œuvre de Pic de la Mirandole.
Proposition d'un emblème pour la coopération et les coopératives
Cette image est celle des trois sœurs, chère à ceux qui s'intéressent au compagnonnage des plantes : le maïs, le haricot et la courge. Elles occupaient une place centrale dans l'agriculture amérindienne et elles enferment une richesse symbolique telle qu'elles constitueraient un merveilleux emblème pour la coopération. Un emblème à mes yeux n'est pas un instrument de propagande ou de publicité; c'est un signe sensible porteur d'un message nourricier, inspirant. Les trois sœurs symbolisent la coopération entre les générations et les cultures sur un même territoire. On en a redécouvert l'intérêt dans le cadre du biomimétisme lequel, à la fine pointe de la biologie, repose sur le désir d'imiter la vie en approfondissant la connaissance qu'on en a plutôt que de la manipuler prématurément à partir de connaissances superficielles. Savoir traditionnel d'un côté, science d'avant garde de l'autre, se combinent pour réduire à la fois le travail de l'homme, la consommation d'énergie et la consommation d'eau. Vous plantez d'abord le maïs, vous semez ensuite le haricot grimpant qui s'enroulera autour de la tige verte, puis la courge dont les larges feuilles conserveront l'humidité du sol et empêcheront les mauvaises herbes de pousser, ce qui rend le recours aux herbicides inutile. Le haricot de son côté ajoute au sol de l'azote dont le maïs est friand.
L'homme est présent dans cette trinité par son intelligence et son désir de protéger une terre qu'il veut partager avec ses contemporains sans en priver ses descendants. L'écologie nous a appris que le contrat social perd son sens s'il n'est pas complété par un contrat avec la nature, que la coopération des hommes entre eux peut être ruineuse pour les hommes eux-mêmes si elle ne s'exerce pas dans le respect du renouvellement des ressources de la nature. L'Équateur vient de donner un bel exemple au monde en reconnaissant les droits de la nature.
Dois-je ajouter que les trois sœurs sont déjà dans les faits l'emblème de l'agriculture de l'avenir, la permaculture; qu'elles nous invitent à renouer avec le sacré; qu'elles correspondent aux exigences de la pensée complexe, plus précisément à ce que Wendell Berry appelle solving for patterns, expression que nous traduirons par « solutions en réseau ». Toujours avoir à l'esprit que tout se tient et que la meilleure solution à un problème précis, comme par exemple ici l'appauvrissement du sol par la culture du maïs, c'est celle qui en résout plusieurs autres en même temps : assèchement du sol, mauvaises herbes, gaspillage d'énergie... La solution en réseau s'impose d'elle-même dès lors que l'on considère les problèmes comme des symptômes d'un échec systémique plutôt que comme des erreurs accidentelles nécessitant des réparations isolées.
Proposal to adopt a symbol for cooperation : The Three Sisters
Ecology teaches us that a social bond without a bond to nature is empty and cannot last. The cooperative bond, if it is to be meaningful in the context of today's world, must address the challenge of protecting and nurturing nature's life-giving capacity; otherwise it will be as ruinous for both humans and nature as the economic models it wishes to replace. Hence my proposal to adopt as a symbol of cooperation today the Native American image of the Three Sisters. The companion planting of the Tree Sisters, corn, beans and squash, is the heart of the Native American approach to communal agriculture with its emphasis on cooperation and mutual support between plants, between plants and humans and between humans themselves.
The Three Sisters have become a focus of interest to biomimetics, a frontier discipline of modern biology that seeks lasting solutions modeled on nature, rather than invasive quick fixes based on a superficial understanding of the complexity of life. Traditional knowledge embodied in the Three Sisters and leading edge scientific research thus join hands to develop sustainable solutions that reduce human effort, fossil fuels and water use. Here is how it works. First, plant corn. Then beans, that climb the stalk and provide the soil with the nitrogen nutrient depleeted by the corn. Then squash, with wide leaves that cut the sun, keeping the soil damp and free from weeds. No need for fertilizer, no need for herbicide. Working together, sharing land and resources, mindful of future generations, Native Americans were solving for patterns, to use Wendell Berry's expression : complex food production, energy efficiency, soil enrichment, and weed control problems were all addressed by one solution. No wonder that Permaculture, the agriculture of tomorrow, has found in the wisdom of the Tree Sisters an inspiration to heed the sacred and attend to complexity.