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Tout le monde en conviendra : c'est au sort qu'elle réserve aux plus vulnérables de ses membres que l'on peut juger de la qualité d'une société. Aussi avons-nous voulu profiter ...
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Quand les nombres et les figures Ne seront plus la clef de toute créature, [...] Alors s'évanouira devant l'unique mot secret Ce contresens que nous appelons réalité....
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Après la Commission Gomery, la Commission Charbonneau! À quelles conditions pourrions-nous en sortir plus honnêtes… et plus prospères
Un nouveau site consacré au dialogue entre croyants et non-croyants a été créé. Son titre « L’hypothèse Dieu » annonce-t-il un vira...
L'appartenance c'est le lien vivant, la rencontre de deux Vies : la nôtre et celle de telle personne, tel paysage...Quand la vie se retire, le sentiment d'appropriation se substitue au ...
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Sur les traces de Louis Valcke (1930-2012), professeur, philosophe, essayiste, cycliste, navigateur et pèlerin. Spécialiste mondial de l’œuvre de Pic de la Mirandole.
Alain Ehrenberg a, entre autres mérites, celui d'avoir attiré notre attention sur les risques liés à la performance et plus récemment, sur un phénomène troublant de la médecine: la définition d'une maladie par un médicament. Cette maladie, c'est la dépression, notion dont tout le monde reconnaît qu'il est impossible d'en préciser le contour. Si bien qu'on est progressivement convenu d'appeler dépression «l'entité morbide qui réagit à l'action des antidépresseurs» (p.29).
En conséquence, avant même de pouvoir formuler un diagnostic précis, on prescrit un antidépresseur et on le fait avec d'autant plus d'empressement que plusieurs des nouveaux médicaments de ce type ne semblent pas avoir d'effets indésirables majeurs. De là à ce que les gens prennent l'habitude de consommer des antidépresseurs pour leur seul confort, alors qu'ils ne présentent aucun symptôme vraiment inquiétant, le pas est vite franchi.
Ce qui inquiète Alain Ehrenberg: « Les ISRS (inhibiteurs sélectifs du recapturage de la sérotonine ) engendrent la crainte d'un abrasement chimique des dilemmes qui façonnent la subjectivité. Dans la mesure où l'on dispose de médicaments applicables autant à de graves pathologies qu'à de petits malaises, l'inutilité d'un diagnostic ferait que serait pratiquement réalisable le cauchemar d'une société composée d'individus ''pharmacohumains'', si je puis me permettre cette expression, c'est-à-dire d'une catégorie de personnes qui ne seraient plus soumises aux conditions habituelles de la finitude. Cette pharmacohumanité est l'une des composantes de la posthumanité» (p.243).
Le marketing des compagnies pharmaceutiques n'est pas seul en cause dans ce phénomène. Quand ses conditions de travail réduisent une personne à fonctionner comme une machine, qui donc voudrait la priver de son euphorisant chimique au nom de la vie intérieure et de la force d'âme? Il faudrait peut-être le faire tout de même car l'efficacité de l'euphorisant chimique est limitée: «Les trois quarts des patients ayant connu un épisode dépressif ne retrouveront pas l'équilibre psychologique qu'ils avaient auparavant, 20% des dépressions se chronicisent et 20% résistent au traitement. Après un épisode dépressif entre 50 et 80% des personnes feront une rechute dans leur vie, et 50% en feront une dans les deux ans.