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L’encyclopédie sur la mort veut s'intéresser à ce phénomène sous ses multiples aspects et ses diverses modalités.
Encyclopédie sur les transformations que l'homme opère en lui-même au fur et à mesure qu'il progresse dans la conviction que toute vie se réduit à la mécanique.
Tout le monde en conviendra : c'est au sort qu'elle réserve aux plus vulnérables de ses membres que l'on peut juger de la qualité d'une société. Aussi avons-nous voulu profiter ...
L'Encyclopédie de la Francophonie est l'une des encyclopédies spécialisées qui se développent parallèlement à l'Encyclopédie de l'Agora.
Ouvrage évolutif et bilingue engagé à documenter la surmédicalisation, la surmédicamentation, la corruption du savoir médical, la pharmas-co-dépendance et les intérêts particuliers.
Quand les nombres et les figures Ne seront plus la clef de toute créature, [...] Alors s'évanouira devant l'unique mot secret Ce contresens que nous appelons réalité....
Ce Dictionnaire s’efforce de sonder l’âme des réalisateurs afin de dégager les invariants de leurs travaux.
Après la Commission Gomery, la Commission Charbonneau! À quelles conditions pourrions-nous en sortir plus honnêtes… et plus prospères
Un nouveau site consacré au dialogue entre croyants et non-croyants a été créé. Son titre « L’hypothèse Dieu » annonce-t-il un vira...
L'appartenance c'est le lien vivant, la rencontre de deux Vies : la nôtre et celle de telle personne, tel paysage...Quand la vie se retire, le sentiment d'appropriation se substitue au ...
Nous sommes des botanistes amateurs. Notre but est de partager un plaisir orienté vers une science complète où le regard du poète a sa place à côté de celui du botaniste, du généticien, du gastrono...
Sur les traces de Louis Valcke (1930-2012), professeur, philosophe, essayiste, cycliste, navigateur et pèlerin. Spécialiste mondial de l’œuvre de Pic de la Mirandole.
« Dans L'amour liquide. De la fragilité des liens entre les hommes, le sociologue polonais Zygmunt Bauman étudie les transformations de l'éthique amoureuse dans un monde où le lien intime entre les sexes ne se revendique plus d'aucune filiation, d'aucun impératif moral supérieur, pour reposer tout entier sur un contractualisme qui, affirme-t-il, tient plus de la pulsion consommatrice que de la raison éclairée. L’argumentaire rationnel que mobilise l'individu démocratique moyen pour évaluer — "évaluer", comme on le fait dans les entreprises pour optimiser la production — une relation où il s'est "engagé", emprunte bien souvent le vocabulaire et les schèmes de pensée d'une idéologie managériale axée sur le calcul des gains et des pertes, des gratifications et des frustrations et, surtout, sur la comparaison permanente, jamais assouvie, avec l'offre concurrente sur le marché. Convaincu d'être en position d'avoir mieux (mais qu'est-ce "qu'avoir mieux" et sur quels critères se fonde-t-on pour juger?), on jette celui ou celle avec qui on se trouve et on passe au suivant — le jeté étant un déchet, et le nouveau un produit tout neuf. Signe comme un autre que la raison instrumentale est devenue, pour nous toute la raison humaine, nous croyons que nos expériences passées s'additionnent et qu'elles figurent autant d'étapes vers une expertise ultime à partir de laquelle, nous plaisons-nous à croire, il nous serait enfin possible d'obtenir l’amour tant désiré, de le maîtriser et, enfin, de le "fixer" définitivement en une rente affective indispensabpe à notre bien-être. L'amour ressortirait ainsi à une "technique", une "compétence", un "outil" de consommateur avisé.
Proposant une analogie avec les centres commerciaux, qui se sont développés en Occident dans un contexte où la nécessité et la survie avaient cessé d'exercer leur empire sur tous les aspects de la vie matérielle, Bauman explique que le comportement amoureux contemporain réduit le désir, avec ses ramifications complexes et ses délais propres (un authentique désir prend du temps et se vit dans la durée), à la logique simpliste et marchande du souhait : ‘’Aujourd'hui, on a tendance à concevoir les centres commerciaux en gardant à l'esprit la vitesse d'éveil et la rapidité d'extinction des souhaits, et non la procréation et l'entretien, longs et encombrants, des désirs. [...] S'abandonner à un souhait, contrairement au désir que l'on suit, n'est que momentané, accompagné de l'espoir qu'il ne laissera pas de conséquences durables à même de condamner de prochains moments de joyeuse extase. Pour ce qui est des partenariats et, en particulier, des partenariats sexuels, suivre un souhait plutôt qu'un désir signifie laisser la porte ouverte à "d'autres possibilités romantiques" [présumées plus satisfaisantes et épanouissantes] 1’’. »
1- Zigmunt Bauman, L'amour liquide, de la fragilité des liens entre les hommes, trad. Christophe Rosson, La Rouergue, Chambon, 2004, p.23.