• Encyclopédies

      • Encyclopédie de l'Agora

        Notre devise: Vers le réel par le virtuel!


      • Encyclopédie sur la mort

        L’encyclopédie sur la mort veut s'intéresser à ce phénomène sous ses multiples aspects et ses diverses modalités.


      • Encyclopédie Homovivens

        Encyclopédie sur les transformations que l'homme opère en lui-même au fur et à mesure qu'il progresse dans la conviction que toute vie se réduit à la mécanique.


      • Encyclopédie sur l'inaptitude

        Tout le monde en conviendra : c'est au sort qu'elle réserve aux plus vulnérables de ses membres que l'on peut juger de la qualité d'une société. Aussi avons-nous voulu profiter ...


      • Encyclopédie sur la Francophonie

        L'Encyclopédie de la Francophonie est l'une des encyclopédies spécialisées qui se développent parallèlement à l'Encyclopédie de l'Agora.

  • Dictionnaires
  • Débats
      • Le Citoyen Québécois

         Après la Commission Gomery, la Commission Charbonneau! À quelles conditions pourrions-nous en sortir plus honnêtes… et plus prospères

      • L'hypothèse Dieu

         Un nouveau site consacré au dialogue entre croyants et non-croyants a été créé. Son titre « L’hypothèse Dieu » annonce-t-il un vira...

  • Sentiers
      • Les sentiers de l'appartenance

        L'appartenance c'est le lien vivant, la rencontre de deux Vies : la nôtre et celle de telle personne, tel  paysage...Quand la vie se retire, le sentiment d'appropriation se substitue au ...

      • Le sentier des fleurs sauvages

        Nous sommes des botanistes amateurs. Notre but est de partager un plaisir orienté vers une science complète où le regard du poète a sa place à côté de celui du botaniste, du généticien, du gastrono...

      • L’îlot Louis Valcke

        Sur les traces de Louis Valcke (1930-2012), professeur, philosophe, essayiste, cycliste, navigateur et pèlerin. Spécialiste mondial de l’œuvre de Pic de la Mirandole.

  • La lettre
    • Édition
    Jacques Dufresne

    EDGAR MORIN(1921…)

    Parmi les conditions de la réussite de la conférence de Paris, ( du 30 nov. 2015 au 11 déc. 2015) il y a la connaissance des auteurs qui, depuis un siècle, ont sonné l’alarme à propos de divers aspects de la crise que traverse l'humanité. Nous avons regroupé ces pionniers en trois catégories: critique du progrès, écologie, pensée systémique.

    PROJET 50 PIONNIERS : ENC. LAUDATO SI', CONFÉRENCE DE PARIS
    SECTIONS : CRITIQUE DU PROGRÈS, ÉCOLOGIE, PENSÉE SYSTÉMIQUE
    EDGAR MORIN (1921), CRITIQUE DU PROGRÈS, ÉCOLOGIE, PENSÉE SYSTÉMIQUE


    Sociologue français. El pensador planetario, dit-on de lui dans cette latinité dont il est plus proche que du monde anglo-saxon. Transgressant les frontières entre les pays et les continents comme entre les disciplines, les religions et les visions du monde, il a domestiqué cette idée de complexité rendue nécessaire actuellement aussi bien par l’état de la planète que par celui de la science et de l’humanité. Il faut agir localement sans cesser de penser globalement. Penser, agir : Edgar Morin sait, parfois jusqu’à l’excès trouver le style qui convient aux sujets les plus abstraits comme il sait trouver celui qui incite à l’action.

    TERRE-PATRIE

    Nous voici, humains minuscules, sur la minuscule pellicule entourant la minuscule planète perdue dans le gigantissime univers. Cette planète est en même temps notre maison et notre jardin.
    Au moment où les sociétés éparses sur le globe sont devenues interdépendantes, la prise de conscience de la communauté de destin terrestre doit être l'événement clé de notre début de millénaire. Nous sommes solidaires dans et de cette planète. C'est notre Terre-Patrie. (Site iiAC, Centre Edgar Morin

    L’ÉCO-ÉVOLUTION

    L'un des témoins les plus attentifs de ces progrès convergents de la physique et de la biologie, le sociologue français Edgar Morin a été amené à adopter à propos de l'évolution des idées tout à fait compatibles avec la perspective Gaia. L'éco-évolution dont il parle n'est rien d'autre que l'évolution de Gaia.


    «La vie évolue, on le sait, mais en disant évolution, on a longtemps pensé de façon atomiste à la seule évolution des espèces et cette évolution a été vue de façon seulement buissonnante, divergente, les espèces s'éloignant les unes des autres dans toutes les directions végétales et animales. Aujourd'hui, on commence à concevoir la co-évolution des espèces et l'évolution des écosystèmes ou éco-évolution.
    La conception atomisée de l'évolution ne conçoit comme principe d'innovation que la mutation génétique. L'éco-évolution, elle, est marquée par d'innombrables mutations écologiques, c'est-à-dire des restructurations nouvelles sous l'effet de bouleversements à long et court terme: submersions, émersions, plissements, surrections, érosions, tropicalisations, glaciations, migrations, surgissements d'espèces nouvelles. Ainsi l'éco-évolution dans sa richesse, sa diversité, sa multiplicité pousse, presse, enveloppe l'évolution des espèces.
    La conception atomisée de l'évolution ne voit comme principe de survie que la sélection «naturelle» des espèces. Elle ne voit pas que cette sélection est inséparable d'une intégration éco-systématique (ce qui sera examiné plus loin), elle ne voit pas que les conditions de sélection se modifient en fonction de l'évolution des éco-systèmes, qui produit de nouvelles règles d'intégration et de nouveaux critères de sélection. Elle ne voit pas surtout que ce qui est «sélectionné», ce ne sont pas seulement les espèces aptes à survivre dans telles ou telles conditions, mais c'est tout ce qui favorise la régulation et la réorganisation des éco-systèmes. Ce ne sont pas seulement des individus et des espèces qui sont sélectionnés, mais des rétroactions, des boucles qui, en s'autostabilisant aux dépens d'autres possibilités, deviennent sélectionnantes à l'égard des individus et des espèces. Ce qui est «sélectionné», c'est tout ce qui peut fortifier une chaîne, un cycle, un circuit, c'est tout ce qui réorganise.

    Ce que les éco-systèmes ont essayé, «appris», acquis à travers d'innombrables événements désorganisateurs, ce sont des moyens et des modes de réorganisation; ce qu'ils ont essayé, «appris», acquis en intégrant des espèces de plus en plus diverses, c'est une complexité réorganisatrice de plus en plus raffinée. Ce qu'ils ont essayé, acquis, «appris» à travers les révolutions écologiques, comme par exemple les changements de climat, c'est l'aptitude à réorganiser les règles de réorganisation». Source

    LA COMPLEXITÉ

    Un ouragan est un système dynamique, complexe qui, comme tous les systèmes de ce genre– depuis l'eau qui bout à la planète qui se réchauffe, en passant par tous les êtres vivants, notre organisme, notre cerveau, les termitières, nos villes, nos sociétés, Gaia: l'ensemble terre-atmoshphère – est caractérisé par l'interaction et la rétroaction d'une multitude d'éléments formant un système . Mélange de chaos et d'ordre. Au début du XXe siècle, le mathématicien français Henri Poincaré avait démontré qu'il est impossible de prédire à partir des lois de Newton, le mouvement de trois corps en interaction: une terre et deux lunes par exemple. Le système de Newton ne vaut que pour deux corps en présence l'un de l'autre. La complexité commence au troisième corps.Source


    «La percée va venir de l’Institut de Santa Fe (1984) où le mot complexité va s’imposer pour désigner comme « systèmes complexes », des systèmes dynamiques avec un très grand nombre d’interactions et de rétroactions, à l’intérieur desquels se déroulent des processus très difficiles à prédire et à contrôler, que la conception classique était incapable d’envisager..[…]
    On arrive à ce que j’appelle logiquement le complexe d’autonomie-dépendance. Pour qu’un être vivant soit autonome, il faut qu’il dépende de son environnement en matière et en énergie, et aussi en connaissance et en information. Plus l’autonomie va se développer, plus des dépendances multiples vont se développer. Plus mon ordinateur va me permettre d’avoir une pensée autonome, plus il va dépendre de l’électricité, de réseaux, de contraintes sociologiques et matérielles. On arrive alors à une nouvelle complexité pour concevoir l’organisation vivante: l’autonomie ne peut se concevoir sans son écologie. De plus, il nous faut voir un processus auto-générateur et auto-producteur, c’est-à-dire l’idée d’une boucle récursive qui nous oblige à rompre avec nos idées classiques de produit Æ producteur, et de cause à effet.» Source

    LA VOIE

    Il existe multitude de petits groupes, souvent des ONG, qui conspirent pour créer un monde durable, sans se connaître entre eux et sans être reconnus par les grands medias et les gouvernements. C'est, dit Paul Hawken, dans Blessed Unrest, le plus grand mouvement dans le monde en ce moment. C'est à ces mêmes personnes, des jeunes en majorité, qu'Edgar Morin s'adresse d'abord dans La Voie. Nul n'était mieux préparé que lui, aussi bien pour les aider à situer leur pensée dans une vision globale du monde que pour leur indiquer les défis concrets à relever, sans jamais perdre de vue les autres défis, aucune action ne pouvant être féconde sans une telle cohérence sur un large front.

    «I. LA CRISE La gigantesque crise planétaire n’est autre que la crise de l’humanité qui n’arrive pas à accéder à l’humanité. Cette poly-crise est provoquée par le développement, qui est encore considéré comme la voie de salut pour l’humanité. Le moteur de ce dernier est techno-économique, il ne connaît que le calcul comme instrument de connaissance et ignore toute activité non monétarisée. Le développement instaure un mode d’organisation de la société et des esprits où la spécialisation compartimente les individus les uns par rapport aux autres et où l’on perd de vue l’ensemble, le global, et la solidarité. Le développement comme solution ignore que les sociétés occidentales sont en crise du fait même de leur développement. Celui-ci a produit un sous-développement intellectuel, psychique et moral. Intellectuel, parce que notre formation disciplinaire, en nous apprenant à séparer les choses, nous a fait perdre l’aptitude à les relier et à penser les problèmes fondamentaux dans leur globalité. Psychique, parce que nous sommes dominés par la logique purement économique et calculatrice de croissance et de développement industriels qui nous pousse à tout considérer en termes quantitatifs et matériels. Moral parce que partout l’égocentrisme prime sur la solidarité. Tout ceci conduit à un mal-être, y compris au sein du bien-être matériel. Nous vivons ainsi dans une société où les solutions que nous voulons apporter sont à l’origine même de nos problèmes. La conscience de la crise du développement n’est que parcellaire et insuffisante aujourd’hui, limitée à la seule problématique écologique. En tous lieux, pays et continents existe une multiplicité d’initiatives (économiques, écologiques, sociales, politiques), porteuses d’avenir, qui surmontent des obstacles, trouvent des solutions à des problèmes vitaux et fondamentaux. Mais elles sont éparses, compartimentées, ignorées les unes des autres et inconnues des partis politiques, des administrations, des médias ou des chefs d’entreprise.

    II.LA VOIE NOUVELLE

    Toutes ces initiatives méritent d’être connues, reconnues, recensées, rassemblées afin que leur conjonction permette de frayer les grandes voies réformatrices pour former La Voie, dont a besoin l’humanité en crise. Plus profondément encore, la conscience de la nécessité vitale de changer de voie est désormais indissociable de celle de l’état souvent monstrueux et misérable des relations entre individus, groupes et peuples. La question très ancienne de l’amélioration des relations entre êtres humains, qui a suscité tant d’aspirations révolutionnaires et de projets politiques, économiques, sociaux, éthiques, est désormais indissolublement liée à la question vitale du 21ème siècle qui est celle de trouver une Voie nouvelle conduisant à des transformations dans tous les domaines et à une réorganisation généralisé qui serait comme une métamorphose.»Source

    RÉVOLUTION OU MÉTAMORPHOSE

    «Les artisans du printemps arabe ont qualifié leur mouvement de « révolution ». Vous, vous avez choisi de délaisser ce terme pour lui préférer celui de métamorphose. À quoi correspond ce concept ?
    Il fait penser à la chenille qui s’enferme dans un cocon pour devenir un papillon. Elle se détruit complètement pour devenir autre. Dans l’histoire humaine, le monde est plein de métamorphoses. La nouvelle n’aura lieu qu’à l’échelle planétaire. L’ensemble des relations, de l’organisation va se modifier et il est aujourd’hui impossible de prévoir la forme que prendra cette nouvelle société monde. J’ai abandonné l’idée de révolution pour deux raisons. La première correspond à l’objectif de ne plus accréditer l’idée que « du passé faisons table rase ». Nous avons besoin de toutes les cultures du passé, de tous les acquis de la pensée passée. L’idée de métamorphose porte à la fois la rupture et la continuité. La deuxième voulait laisser derrière l’idée que la révolution était d’autant plus authentique qu’elle était violente. La violence est parfois inévitable mais c’est une erreur de penser qu’elle est justifiée et nécessaire car, alors, elle appelle d’autres violences. Source

    «Quand un système est incapable de traiter ses problèmes vitaux, il se dégrade, se désintègre, ou bien se révèle capable de susciter un méta-système à même de traiter ses problèmes : il se métamorphose.»
    Cette idée de métamorphose est plus proche de celle de résilience que de celle de révolution: « La notion de métamorphose est plus riche que celle de révolution. Elle en garde la radicalité novatrice, mais la lie à la conservation (de la vie, des cultures, du legs de pensées et de sagesses de l’humanité). On ne peut en prévoir les modalités ni les formes : tout changement d’échelle entraîne un surgissement créateur. De même que la société historique, créatrice de la ville, de l’État, des classes sociales, de l’écriture, de divinités cosmiques, de monuments grandioses, des grands arts, était inconcevable pour les humains des sociétés archaïques de chasseurs-ramasseurs, de même nous ne pouvons concevoir encore le visage de la société monde qui se dégagerait de la métamorphose.» Source

    Date de création: 2015-11-06 | Date de modification: 2015-11-06

    Informations

    L'auteur
    Date de création:
    2015-11-06
    Dernière modification:
    2015-11-06
    Extrait
    En tous lieux, pays et continents existe une multiplicité d’initiatives (économiques, écologiques, sociales, politiques), porteuses d’avenir, qui surmontent des obstacles, trouvent des solutions à des problèmes vitaux et fondamentaux. Mais elles sont éparses, compartimentées, ignorées les unes des autres et inconnues des partis politiques, des administrations, des médias ou des chefs d’entreprise.

    Documents associés


    Youri Pinard

    Daniel Laguitton

    Jacques Dufresne

    Andrée Mathieu

    Jacques Dufresne

    Jacques Dufresne

    Jacques Dufresne

    Jacques Dufresne

    Daniel Laguitton

    Jacques Dufresne

    Contribuez au rayonnement des oeuvres de l'Agora/Homovivens en devenant membre ou en faisant un don.

     



    Flux RSS:

    Les Dossiers

    Savoir vie garder

    Le nom de Néfertiti signifie «la belle est arrivée». La racine néfer et ses dérivés décrivent les aspects positifs et moteurs de la vie, au premie...
    Voici comment en 1968, Jacques Mousseau présentait Alan Watts dans la revue Nouvelle Planète« À travers l’œuvre d’Alan Watts court la préoccupation ...
     L'homme se rapprochera-t-il de l'animal, comme plusieurs semblent le souhaiter, ou s'assimilera-t-il  complètement à la machine comme les transhumanistes l'incitent à l...
    La déshumanisation  est indolore. Nous conversons tous les jours avec des robots sans en souffrir le moins du monde. On nous annonce l’utérus artificiel pour demain, nous d&ea...
    Colloque Vivre ou fonctionner Sous-titre : L’incarnation comme remède aux maux de la planète et de l’humanitéTranshumanisme, règne de la quantit&eacut...
    PandémieSite de l'OMSSur ce site Web, vous trouverez des informations et des conseils de l'OMS concernant la flambée actuelle de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) qui a &eacut...
     Chers américains, autant vous êtes insuportables, terrifiants même quand vous vous assimilez aux robots et rêvez d’une immortalité sur disque dur, autant vo...
     Ce texte fait partie d'une série d'articles regroupés sous le titre général de Quatre articles convergeant vers la critique du narcissisme.Aux origines de la dé...
    Comment faire en sorte que nos écoles forment des êtres vivants? Comment éduquer pour la vie? En éduquant par la vie.Ce qu'a fait le fondateur du collège de la Pocati...
    Par Jean Onimus « Enthousiasme, Oh! mot aux grandes ailes, mot affolant qui fait battre le cœur à grands coups, mot qui enlève, exalte, emporte, arrache vers les é...
    Esthétique et education réflexion à partir de l’éducation esthétique de Schillerpar Chantal LapointePremière partie« L’utilité est la...
    Frédéric Back ou la vie plus forte que l’envie, par Jacques Dufresne Mort de notre ami Frédéric Back, la veille de Noël 2013, juste avant une fête semblabl...
     BACHELARD, UNE ANTHROPOLOGIE DE L’HOMME INTEGRAL  par Jean-Jacques Wunenburger *Quand les nombres et les figuresNe seront plus la clef de toute créature,Quand, par les cha...
    Joseph Weizenbaum (né à Berlin le 8 janvier 1923 et mort à Berlin le 5 mars 2008) est un informaticien germano-américain. Il fut professeur émérite d'informat...
     par Hélène Laberge « En matière d'art, l'érudition est une sorte de défaite : elle éclaire ce qui n'est point le plus délicat, elle ap...
    Art populaire Une histoire des débutsUn livre de François TremblayCompte-rendu de Hélène LabergeDirecteur fondateur du Musée de Charlevoix, François Tremblay ...
    Art populaire Une histoire des débutsUn livre de François TremblayCompte-rendu de Hélène LabergeDirecteur fondateur du Musée de Charlevoix, François Tremblay ...
    « L'homme, exilé sur la terre, est maintenant exilé de la terre ».G.T.En 1998, je publiais Après l'homme le cyborg? C'était un cri d'indignation accompagn&eacut...
    Quel est la responsabilité du géographe dans l’éloignement de l’homme par rapport à la terre, un éloignement créateur d’indifférence ...
    «Un jour comme celui-ci, je prends conscience de ce que je vous ai dit en cent occasions – que le monde est très bien comme il est. Ce qui ne va pas, c’est notre manièr...
    La Ferme Berthe-RousseauPour vous y rendre (1), faites très attention à l'écriteau indiquant Moulin de la laine, tout de suite à droite vous traversez un petit pont de bois...
    Naissance de la musiqueLa musique n'a plus de frontières. Orphée ne chantent plus seulement pour Euridyce, il charme tous les hommes. Ceci grâce aux progrès accomplis dans l...
     Philosophe de formation, Jacques Dufresne a marqué la vie intellectuelle québécoise des cinquante dernières années. Au cours de ce demi-siècle, sa pr&ea...
    «Un bon esprit doit ressembler à une broussaille plutôt qu'à un herbier.» AlainExiste-il une vie intellectuelle? Pas au sens d’occupation, de travail, d’act...
    Voici un texte essentiel sur cette vie subjective, que nous appelons souvent la vie comme qualité sur ce site.« La vie subjective d'un côté, la réalité physique...
     L’art d’imiter la natureLe biomimétismeAndrée Mathieu et Moana LebelÉditions MultiMondes, 2015Commentaire de Jacques DufresneSi vous aviez cherché biomim&...
    Pierre Bertrand, philosophe québécois prolifique est l’invité de la Compagnie des philosophes à sa rencontre du dimanche 1er février 2015. Nous profitons de l&...
     Certains articles de journaux, rares il est vrai, sont des événements qui marquent un tournant de l’histoire ou un changement de mentalité. C’est le cas de l&rsq...
    par Jacques Grand'Maison« Si le mot que tu veux ajouter n'est pas plus beau que le silence, retiens-le », disait un mystique soufiste.Présence et silence s'appellent l'un l'autre. S...
    Nous étions amis, nous avions vingt ans, nous avions lu Nietzsche, nous étions implacables. Le conférencier devant nous, sûr de posséder la vérité, plus...
    Notre dossier de la rentrée La radicalité consiste à remonter jusqu’à la racine d’un mal pour en trouver le remède, l’extrémisme (comme...
     Deathist. C’est le mot que le Ésope du transhumanisme, le suédois Nick Bostrom, utilise pour fustiger ceux qui de Socrate à Rilke ont fait de la mort une alliée...
    UN SIÈCLE DE PENSÉES CONVERGENTESC’est le climat qui est le sujet de la conférence de Paris et c’est la question de la limite qui en sera l’enjeu principal : lim...
    Pays, paysan, paysage Suite aux élections québécoises du 7 avril dernier, marquée par la défaite du Parti québécois et de son projet souverainiste...
    PENSER LA SCIENCE L’analyse du rôle joué par la science dans la société contemporainepar Ber...
    Crise économique, réchauffement climatique, événements extrêmes, pic pétrolier, pic de la plupart des métaux. Suivrons-nous le conseil de Sén&egr...
    La question du rythme que nous abordons ici est complexe et peut conduire à des excès, ce dont il faut être bien conscient. Nous nous limitons ici à une introduction dans le...
    Ne pas confondre avec signes vitaux. Quand une personne nous donne signe de vie, elle ne nous décline pas l'état de ses signes vitaux : température, pouls, respiration et pression...
    Cet article de Françcois Tremblay sur l'art naîf et sur l'oeuvre de Solange Hubert, a d'abord paru dans MAGAZINART, été/automne 2011.« Art naïf, art populaire, ar...
     Les idéologies du sportpar Gabor Csepregi               Gabor Csepregi, athlète et philosophe, est l’aut...
     Les idéologies du sportpar Gabor Csepregi               Gabor Csepregi, athlète et philosophe, est l’aut...
    Au moment oû les hommes considéraient la terre comme un lieu de passage, ils y construisaient pour l'éternité; ils l'ont transformée en terrain de camping à p...
    L’automobile est rarement un objet de réflexion, même si elle occupe dans nos vies et sur notre planète une place démesurée. Réfléchir sur une cho...

    L'emmachination

    Quel est, se demandait René Dubos, l'envers de cette extraordinaire adaptabilité qui est pour les humains un avantage indiscutable par rapport aux autres espèces? Il y a, ré...
    La toxine botulique ou botox est produite par la bactérie Clostridium botulinum laquelle est une molécule paralysante et le plus puissant poison connu à ce jour. Les ophtalmologis...
    Désincarnation. Ce mal indolore, invisible et silencieux résulte de la montée du formalisme dans une civilisation ou une personne. L’accès à la propriét...
    L'emmachination est le fait, pour un être vivant de s'assimiler à la machine. Pour ce qui est de l'être humain, elle est le contraire de l'incarnation. L'incarnation est la tendance...
    Google vient d’adhérer au transhumanisme. Faut-il s’en étonner? Son siège social est voisin de la Singularity University fondée par Ray Kurzweil.La dénat...
    Humanisé par votre portable?Par Jacques DufresneIl porte trois noms en français. Vous l’appellerez cellulaire si vous avez le sentiment qu'il vous enferme dans une cellule, mobile ...
     Les insectes dans l'Encyclopédie de l'AgoraLe point sur le déclin des insectes
     L’euthanasie et la PMA en contexte Relier pour comprendre On peut certes isoler une plante et l’étudier en laboratoire, mais on ne la connaîtra complète...
    La PMA ou la médecine sans limitesPar Jacques Dufresne Ovules importés des États-Unis par catalogue, mère porteuse sollicitée en l’absence de tout encadre...
    Dans la perspective de ce portail Homo Vivens, le chiffre et l'argent sont indissociables. Ce sont des signes dont l'importance croissante, démesurée, réduisent l'homme et ses sen...
    Stéphane StapinskyLe texte suivant, extrait d’un document intitulé  « Trois jours chez les transhumanistes » produit par l’équipe du site Pi...
    Tout le monde, ou presque, emploie maintenant les mots conscience et intelligence aussi bien à propos des ordinateurs que des humains et en tenant pour acquis qu'il s’agit des mêmes...
    On a accès à un nombre croissant de nouvelles devant lesquelles on se demande comment les évoquer, pour les critiquer, sans obtenir l\'effet contraire : qu'on en parle davantage d...
     La médicalisation est la prise en charge systèmatique de la santé des gens par des experts appartenant à la profession médicale.Ce phénomène aujo...
    De hatsu premier son et miku futur, Hatsune Miku est une chanteuse ayant toutes les caractéristiques d'une diva sauf une : la vie. Elle est un hybride composé d'une voix synthétiq...

    La robotorie

    Dans l'état actuel des choses, en janvier 2012, nous nous opposons énergiquement au déploiement d'un réseau de compteurs d'électricité ''intelligents'' au Qu&...
    En 1965, dans le cadre des Rencontres internationales de Genève, eut lieu un colloque mémorable intitulé Le robot, la bête et l'homme. Entre autres, Jacques Monod, Ernest An...
    Par analogie avec animalerie et ménagerie. L'animalerie évoque l'entière soumission de l'animal à l'homme, elle est cette antichambre du laboratoire où les animaux u...

    La nouvelle espèce

    Ce livre, paru en 1999, est l'une des premières réflexions en langue française sur cette question du posthumanisme devenue depuis un sujet majeur. Il a été éc...
    Article de l'Encyclopédie de DiderotAUTOMATE, s. m. (Méchaniq.) engin qui se meut de lui-même, ou machine qui porte en elle le principe de son mouvement.Ce mot est grec αὐτόμ...
    De nombreux scientifiques, dont plusieurs sont à l’origine de l’ordinateur et d’Internet, ont tantôt réclamé, tantôt proclamé l’av&egrav...
    Pour une vue d'ensemble de la question, nous vous invitons à consulter le dossier eugénisme de l'Encyclopédie de l'Agora.On a cru un moment, en Occident du moins, que l'eugé...
    Crise économique, réchauffement climatique, événements extrêmes, pic pétrolier, pic de l'or, pic du cuivre, pic du fer... Face à ces limites, le d&eacut...
    L’IA (intelligence artificielle) et le transhumanisme forme un couple solide. On imagine mal un transhumaniste qui ne serait pas aussi un inconditionnel de l’IA; quant aux spécialis...
    Les Jeux Olympiques dans l'Antiquité (Pierre de Coubertin, 1863-1937)«Il est probable que la création des Jeux Olympiques fut due aux Pisates, premiers possesseurs de la vallée de l'Alphée. Mais les O...
    Voici un texte écrit en 1995 qui éclaire de façon singulière les questions que nous soulevons dans ce portail Homovivens.« Progrès accéléré...
    Plus l'humain ressemble au robot plus il se reconnâit en lui; ce qui aide à comprendre pourquoi une comparaison entre l'homme et le robot qui aurait provoqué l'indignation de Berna...
    Nos rites funéraires sont en crise, il y a de moins en moins d’inhumation, de plus en plus de crémation, les cérémonies de funérailles, quand il y en a, ont pa...
    Nous retenons ici les deux principaux sens que le FLF donne au mot anticipation« A.− [L'anticipation concerne une action] Réalisation de cette action avant le moment attendu ou pr&e...
    Texte à venir
    Dans l’histoire des ordinateurs, le mathématicien anglais Alan Turing a joué un rôle de premier plan. On lui doit notamment la machine qui porte son nom. Il s’agit d&rs...
    Le concept de posthumanisme est encore flou. Pour le moment chacun peut lui donner le sens opposé à celui qu'il donne au mot humanisme, ce qui nous autorise à prendre notre propre...
    Selon Ray Kurzwei, avec l'avènement de l'ordinateur, l'homme se précipite vers un nouveau big bang programmé pour éclater en 2045. Il a même donné un nom &agra...
    Der Spiegel en guerre contre la Silicon ValleyLa vallée de l’avenir…de l’humanité?¿Quién manda en el mundo? Qui commande,1 qui commandera dans le monde, ...
    Les définitions qu'on trouvera plus loin dans cette page, remonte à 2008. Le mouvement transhumaniste, si c'est le mot qui convient, a progressé si rapidement que c'est cette d&ea...