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L’encyclopédie sur la mort veut s'intéresser à ce phénomène sous ses multiples aspects et ses diverses modalités.
Encyclopédie sur les transformations que l'homme opère en lui-même au fur et à mesure qu'il progresse dans la conviction que toute vie se réduit à la mécanique.
Tout le monde en conviendra : c'est au sort qu'elle réserve aux plus vulnérables de ses membres que l'on peut juger de la qualité d'une société. Aussi avons-nous voulu profiter ...
L'Encyclopédie de la Francophonie est l'une des encyclopédies spécialisées qui se développent parallèlement à l'Encyclopédie de l'Agora.
Ouvrage évolutif et bilingue engagé à documenter la surmédicalisation, la surmédicamentation, la corruption du savoir médical, la pharmas-co-dépendance et les intérêts particuliers.
Quand les nombres et les figures Ne seront plus la clef de toute créature, [...] Alors s'évanouira devant l'unique mot secret Ce contresens que nous appelons réalité....
Ce Dictionnaire s’efforce de sonder l’âme des réalisateurs afin de dégager les invariants de leurs travaux.
Après la Commission Gomery, la Commission Charbonneau! À quelles conditions pourrions-nous en sortir plus honnêtes… et plus prospères
Un nouveau site consacré au dialogue entre croyants et non-croyants a été créé. Son titre « L’hypothèse Dieu » annonce-t-il un vira...
L'appartenance c'est le lien vivant, la rencontre de deux Vies : la nôtre et celle de telle personne, tel paysage...Quand la vie se retire, le sentiment d'appropriation se substitue au ...
Nous sommes des botanistes amateurs. Notre but est de partager un plaisir orienté vers une science complète où le regard du poète a sa place à côté de celui du botaniste, du généticien, du gastrono...
Sur les traces de Louis Valcke (1930-2012), professeur, philosophe, essayiste, cycliste, navigateur et pèlerin. Spécialiste mondial de l’œuvre de Pic de la Mirandole.
Nous avons une nette aversion pour le risque, mais il y a un décalage entre la perception que nous avons de divers risques et leur gravité réelle. Nous faisons grands cas de la radiation de bas niveau et de la présence de substances cancérigènes dans nos aliments; et nous réagissons par le déni face à la faible probabilité d’événements lourds de conséquences qui devraient nous préoccuper davantage. La récente crise financière fut l’un de ces événements, mais d’autres, qui ne se sont pas encore produits – et qui pourraient prendre de l’ampleur dans les décennies à venir – méritent plus d’attention. De tels événements ont beau être improbables, ils pourraient être si catastrophiques que même s’ils ne se produisaient qu’une fois, ce serait une fois de trop.
La plupart du temps au cours de l’histoire, les menaces sont venues de la nature – maladies, tremblements de terre, inondations, etc. Mais le pire désormais vient de nous. Nous sommes entrés dans une ère géologique que l’on appelle l’anthropocène. On peut affirmer que cela commença avec l’invention des armes thermonucléaires. Pendant la guerre froide, nous courions le risque d’une catastrophe qui auraient pu faire régresser notre civilisation de plusieurs décennies ou plus. Ce danger est moins grave maintenant – quoique le risque d’un conflit nucléaire régional soit plus élevé.
Certains risques globaux sont insidieux. Ils découlent de la pression exercée sur les sources d’énergie, les aliments, l’eau et d’autres ressources naturelles. Ces risques vont s’aggraver au fur et à mesure que la population mondiale se rapprochera des 9 milliards prévus pour 2050 et à cause des effets du changement climatique. Un ‘’choc écologique’’ pourrait provoquer une dégradation irréversible de notre environnement.
Presque toutes les innovations comportent des risques : au début de la vapeur, plusieurs mouraient suite à l’explosion d’une bouilloire mal conçue. Mais quelque chose a changé. Que la bouilloire explose, la chose est horrible, il y a toutefois des limites à cette horreur, tandis que parmi les risques émergents plusieurs pourraient être si catastrophiques que même une faible probabilité de leur survenue donne froid dans le dos. Par exemple, la société mondiale dépend de réseaux très complexes – contrôle aérien, finance internationale, réseaux électriques, livraison à la minute près. Si ces systèmes ne sont pas hautement résilients, les avantages manifestes qu’ils présentent pourraient être perdus suite à des interruptions catastrophiques (quoique rares) déstabilisant le système entier en cascades. Et le risque peut aussi bien prendre la forme de la terreur que celle de l’erreur. La crainte d’une cyber attaque, orchestrée par des criminels ou par des nations hostiles, est de plus en plus justifiée. La biologie synthétique présente certes de grands avantages pour la médecine et l’agriculture, mais elle pourrait servir la cause du bioterrorisme. Et, portant notre regard plus loin encore dans l’avenir, nous devrions peut-être aussi nous soucier d’un scénario de science fiction mettant en cause des ordinateurs, qui pourraient acquérir une puissance de calcul telle qu’ils pourraient se retourner contre nous.
Je crains qu’en 2050 nous en soyions réduits à minimiser désespérément ces risques existentiels. Il n’est pas trop tôt pour commencer à s’en préoccuper – même s’ils sont impondérables et difficilement quantifiables. Je me réjouis donc de ce que mon collègue de Cambridge, le philosophe Huw Price, ait pris l’initiative de rassembler un groupe pluridisciplinaire pour entreprendre cette étude.
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